Précipitations

Contrairement à la température, qui devrait augmenter dans toutes les régions et pour toutes les saisons, les précipitations ont des tendances plus variables. Par exemple, en prenant la moyenne pour l’ensemble de la province, des hausses sont à prévoir annuellement, mais ces hausses seront plus modestes l’été que l’hiver (Figure 1). Le Sud du Québec pourrait quant à lui connaître des baisses de précipitations estivales vers la fin du siècle selon un scénario d’émissions de gaz è effet de serre élevées.

Figure 1

Figure 1 : Évolution des précipitations sur l’ensemble du Québec de 1950 à 2100 en hiver (à gauche) et en été (à droite). Tiré des Portraits climatiques d’Ouranos.

 

Il est également attendu que le total des précipitations liquides augmente au printemps et à l’automne sur l’ensemble du territoire québécois (Figure 2). Cela est notamment dû au réchauffement des températures qui occasionne un changement d’état des précipitations de neige à pluie plus tôt durant ces saisons. Le changement d’état des précipitations a des impacts sur la gestion de l’eau et l’hydrologie et se reflète notamment sur les crues printanières plus hâtives et des risques d’inondations qui persistent plus tard en automne.

Toutes les régions du Québec peuvent aussi s’attendre à des hausses significatives de tous les indices de précipitations abondantes et extrêmes tant en quantité qu’en fréquence. À titre d’exemple, un événement de précipitation maximal annuel qui a historiquement eu 5% de chances de se produire à chaque année, pourrait, dans le futur, vers 2046-2065, avoir de 10% à 14% de chances de se produire à chaque année. Sachant que les événements de pluies extrêmes se traduisent souvent en impacts majeurs, ces résultats corroborent la nécessité d’adapter les infrastructures et l’aménagement du territoire à ces changements dans les régimes de précipitations. 

Pour en savoir plus sur l'impact des changements climatiques sur la disponibilité en eau et les risques d'inondations.

 

Figure 2

Figure 2 : Moyenne du total de précipitations liquides automnales pour la période historique de 1981-2010 (carte à gauche) et pour la période future de 2071-2100 avec un scénario d’émissions de gaz à effet de serre élevés (carte à droite). Tiré des Portraits climatiques d’Ouranos.

 

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