Portrait des sécheresses météorologiques, hydrologiques et hydrogéologiques dans un climat changeant

Audrey Maheu, UQO et Marc André Bourgault, Université Laval
Résumé de la présentation

Cette présentation brosse un portrait des sécheresses météorologiques, hydrologiques et hydrogéologiques dans le Québec méridional et évalue leur évolution future. En climat passé, les sécheresses hydrologiques montrent une forte variabilité spatiale, alors que les sécheresses hydrogéologiques sont plus synchronisées, surtout lors d’épisodes majeurs (2021). Environ la moitié des sécheresses hydrologiques sont liées aux processus neigeux et les indices intégrant neige et évapotranspiration décrivent bien la propagation des conditions météorologiques sèches vers les sécheresses hydrologiques. En climat futur, les sécheresses météorologiques deviendront plus courtes, mais plus fréquentes et intenses, surtout au printemps et en été. Ces résultats soulignent l’importance d’intégrer la dynamique nivale et la saisonnalité pour assurer une gestion adéquate des épisodes de sécheresses.

Objectifs d'apprentissage :

  • Décrire les principales caractéristiques et dynamiques spatiales des sécheresses hydrologiques et hydrogéologiques observées dans le Québec méridional entre 1970 et 2022.

  • Expliquer comment les conditions météorologiques sèches se propagent en sécheresses hydrologiques, en mettant l’accent sur la dynamique nivale et l’évapotranspiration.

  • Interpréter les changements projetés dans la fréquence, l’intensité et la durée des sécheresses météorologiques sous climat futur.

6 mai 2026 | 11 h

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POUR ALLER PLUS LOIN

ÉTIAGE : Évolution des sécheresses hydrologiques dans le Québec méridional face aux changements climatiques

Présentateur.trices

Audrey Maheu
Université du Québec en Outaouais
Marc-André Bourgault
Université Laval

Audrey Maheu est professeure au Département des sciences naturelles de l'Université du Québec en Outaouais et directrice scientifique de l'Institut des sciences de la forêt tempérée. Elle a effectué un stage postdoctoral au Département de génie civil et génie des eaux à l'Université Laval et a obtenu un doctorat en sciences de l'eau à l'Institut national de la recherche scientifique.

 

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