Agriculture

Modifier certaines pratiques agricoles devient nécessaire afin de s’adapter aux conditions climatiques changeantes. Choisir des variétés qui résistent mieux aux aléas climatiques, ou qui sont mieux adaptées aux nouvelles normales de températures et adapter les calendriers de semis et de récoltes sont des exemples de mesures d’adaptation. Il est aussi possible de modifier les pratiques d’irrigation des cultures, par exemple avec des systèmes de goutte-à-goutte, réduisant ainsi la quantité d’eau nécessaire. 

Afin de réduire les impacts négatifs des ennemis des cultures sur la production agricole, les principes de lutte intégrée peuvent devenir une solution d’adaptation intéressante à appliquer. Ainsi, sans se limiter à l’utilisation des pesticides, il est possible de sélectionner des variétés plus résistantes ou encore favoriser la présence d’ennemis naturels aux ennemis des cultures, aussi appelés « espèces bénéfiques », tels que les prédateurs et parasitoïdes. 

Les principes de lutte intégrée face aux ennemis des cultures ne se limitent pas à une seule approche de lutte, mais favorisent l’utilisation de plusieurs techniques de différentes natures, de façon conjointe, tout en respectant la santé et l’environnement.   

Une bonne surveillance des ennemis des cultures permet aussi de mieux les protéger contre ceux-ci. Plusieurs outils sont disponibles pour aider le secteur agricole au Québec. Par exemple, différents modèles permettant de prédire le développement des espèces nuisibles, comme celui du Centre informatique de prévision des ravageurs en agriculture (CIPRA). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires est également un outil pertinent dans la lutte aux ennemis des cultures.

 

Atlas agroclimatique du Québec

Cet outil fournit aux agriculteurs des informations climatiques adaptées révélant l’impact du climat actuel et du climat futur sur les systèmes agricoles afin de mieux orienter les activités du secteur.

 

Le stress occasionné par la chaleur chez les animaux d’élevage peut être limité par une nutrition adéquate, une réduction de la densité d’animaux par bâtiment et un meilleur contrôle de la température dans les bâtiments.

La production locale et diversifiée s’avère également une mesure d’adaptation à considérer afin d’assurer la résilience du système alimentaire face aux changements climatiques. En ce sens, plusieurs initiatives locales ont vu le jour, par exemple la pratique de l’agriculture urbaine en jardins individuels, collectifs ou communautaires. Celle-ci peut générer plusieurs avantages en contribuant au bien-être de la population, en augmentant la cohésion sociale ou en assurant une biodiversité urbaine.  L’agriculture soutenue par la communauté (ASC), qui prend souvent la forme de paniers de légumes biologiques livrés chaque semaine, favorise également une production locale, diminuant la dépendance aux importations. 
 

Projet de recherche

Évaluation de l'agriculture urbaine comme infrastructure verte de résilience individuelle et collective face aux changements climatiques et sociaux

Grâce à ce projet, les décideurs, les professionnels des municipalités québécoise et les différentes institutions concernées par l'alimentation afin de mettre en oeuvre des programmes sont mieux outiller pour faire face à l'insécurité alimentaire et aider à l'atteinte d'une justice alimentaire, d'une résilience individuelle et collective pour l'alimentation et d'une meilleure adaptation aux changements climatiques. 

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