Crues et inondations

En raison de facteurs non climatiques, il est difficile de déceler des tendances dans les régimes de crues observés. D’abord, les observations de débit sont obtenues grâce aux nombreuses stations de jaugeage réparties à travers le Québec. La qualité des instruments de mesure à travers le temps et selon les stations influence les résultats. Enfin, des changements dans l’aménagement du territoire au fil du temps peuvent affecter l’hydrologie d’un bassin versant.

La grande variabilité naturelle de cet aléa rend aussi difficile la détection de tendances significatives à l’échelle de la province. Comme l’illustre la figure ci-dessous, la variation du débit printanier maximal d’une station de mesure située sur la rivière Batiscan est très variable d’une année à l’autre. Il est donc plus difficile d’établir de corrélation ou d'observer des tendances probantes sur plusieurs rivières du Québec. De plus, les séries historiques de données de débit prises aux stations hydrologiques sont trop courtes pour obtenir des tendances évidentes. 

 

figure 1 débits printaniers

 

Figure 1 : Série de débits printaniers maximaux à la station 050304 de la rivière Batiscan, de 1968 à 2021 (tiré de MELCCFP, 2023)

 

 
Devancement de la crue printanière

On décèle malgré tout une tendance au devancement de la crue printanière, c'est-à-dire qu’elle survient, en moyenne, plus tôt dans la saison, sur près du quart des stations analysées. Cette tendance est particulièrement observée dans les stations situées au Nord et à l’Est du Québec méridional. Il est toutefois à noter que les données actuelles n’indiquent pas si ces crues printanières devancées ont généré des inondations.

 

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